GUANABARA

(Éric VINCENT - Ricardo VILAS)

Toi qui a su garder ton coeur d'enfant
Contre toutes les misères, comme un ouragan
Tu t'acharnes et tu crois inlassablement
A la bonne étoile et à la magie du temps

Moi j'ai tant marché, mes pieds sont usés
J'ai des trous dans l'âme et des trous dans mes souliers
Mais je repartirai, même épuisé
Pour un seul mot de toi, pour un seul mot de toi

Toi qui connais tous les alezans
Tu sais que la liberté n'est pas un slogan
Que toutes les amours débordent évidemment
sur des grèves bleues ou bien des sables mouvants

J'ai erré de rive en rive, dérivé
J'ai cherché, veillé, rêvé, me suis éveillé
Dans les bras d'une sirène insensée
Qui me parlait de toi, qui me parlait de toi

Moi je t'emmènerai à Guanabara
Là-bas tu verras
L'Eden, le nirvana
Jamais de tracas
L'amour sera là
aux lumières de la baie de Guanabara
Tu enflammeras
Nos corps à capella
Et l'on s'aimera
On s'aimera

Sur la terre y'a des millions d'enfants
Qui attendent que s'arrête la folie des gens
Nous apprendront-ils avant qu'ils ne soient grands
A remplir nos coeurs de rêves et de sentiments

Mais je sais qu'un jour sans savoir pourquoi
Aux confins d'une âme seule tu te poseras
Le paradis, l'enfer, sont ici bas
Tu m'as appris tout ça, tu m'as appris tout ça

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